Publication d'une note d’alerte sur le projet de loi de finances pour 2026

Publié le | Temps de lecture : 2 minutes

Le CNLE appelle à prendre la mesure de l’urgence sociale et de l’état de la pauvreté en France par une note d’alerte sur le projet de loi de finances pour 2026.

Le CNLE alerte sur les conséquences que pourraient entraîner le projet de loi de finances et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 en matière de lutte contre la précarité et interroge sur sa cohérence et sa pertinence au regard du contexte d’augmentation de la pauvreté. Il entre en contradiction directe avec certaines priorités gouvernementales, comme la lutte pour le plein emploi ou l’accompagnement de personnes bénéficiaire du RSA.

Le texte initial est présenté comme un budget de maîtrise des dépenses publiques mais marque en réalité une inflexion significative, en particulier due au gel des prestations sociales, aux restrictions dans l’accès aux soins, aux coupes budgétaires inédites dans le secteur de l’emploi ou encore à une politique de logement n’étant pas à la hauteur des enjeux réels.

Ces mesures présentent des économies en trompe l’œil, faisant craindre une progression encore plus soutenue des inégalités territoriales et sociales. Le CNLE alerte ainsi sur un risque d’augmentation des privations matérielles, du non-recours aux droits, et une montée des situations d’urgence sociale. Face à ces risques, un budget qui affaiblit les outils de solidarité et réduit l’accès aux droits ne peut que compromettre la cohésion sociale.

Le CNLE appelle à reconsidérer certaines mesures comme le gel des prestations sociales, et à revaloriser le RSA. Une autre méthode est possible pour mobiliser des recettes, pouvant être financée par l’augmentation des impôts sur le patrimoine des plus aisés, ce qui permettrait au gouvernement de s’inscrire dans les politiques publiques de lutte contre les inégalités et la pauvreté.

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